La conduite d’un projet de parc photovoltaïque s’articule systématiquement autour d’une démarche environnementale approfondie.

A ce titre, et préalablement à la réalisation de l’étude d’impact environnementale, les équipes de RP Global mènent des études de faisabilité afin de vérifier la faisabilité technique, foncière et environnementale des projets.

Les préconisations nationales et locales de développement d’un parc photovoltaïque au sol et le cadre réglementaire des Appels d’Offres de la Commission de Régulation de l’Energie (AO CRE) permettent de hiérarchiser la typologie des sites à prospecter. Un ensemble de critères techniques, réglementaires, économiques et d’acceptabilité viennent ensuite valider la sélection de ces sites pour le développement d’un parc solaire.

D’après le guide 2020 : « L’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme pour les centrales solaires au sol », rédigé par les Ministères de la transition écologique et solidaire et de la cohésion des territoires, les zones à privilégier pour l’implantation de tels projets sont les sites anthropisés, dégradés ou pollués.

En l’absence de terrains dégradés ou artificialisés, l’implantation dans les espaces agricoles et naturels ne pourra être envisagée à condition de respecter les conditions strictes de compatibilité entre l’installation et la vocation du terrain.

Dans son processus de recherche de terrains favorables au développement d’un projet de centrale solaire, RP Global France applique des critères spécifiques. Les principaux critères qui conduisent au choix du site sont les suivants :

  • Un site compatible avec les documents cadre (documents validés par les institutions actrices du développement et de l’aménagement du territoire comme les plans locaux d’urbanisme ou les cartes communales)
  • Un raccordement électrique à proximité (lignes haute tension, postes sources, etc.)
  • Un accès existant depuis une route départementale et des pistes existantes ;
  • Un site en dehors des zones de protection écologique (arrêté de protection de biotope, réserve naturelle, etc.)
  • Un site en dehors des zones de protection patrimoniales (Sites inscrits ou classés, monuments historiques, etc.)
  • Une zone d’étude de grande taille afin de sélectionner la zone d’implantation la plus adaptée et intégrée aux fonctionnalités mises en évidences lors des études ;
  • Une topographie peu marquée sur un milieu homogène ;
  • Une bonne insertion paysagère possible, avec peu voire pas de co-visibilité en raison notamment des écrans boisés existants ;
  • La volonté des élus et des administrés de participer au développement des projets d’énergies renouvelables sur leur territoire.